Banderole

La prochaine publication du numéro double de Savoir 143-144-145-146 paraîtra fin Février 2024

29/10/2015

Nouvelles parutions


      Chez nos sympathiques "cousins remués de germains", signalons la parution du n°1086 (20 octobre au 2 novembre 2015) de Royaliste, le bi-mensuel de la Nouvelle Action Royaliste. Lire, par exemple, La peur de l'Islam par Bertrand Renouvin; La passion française des idées, par Gérard Leclerc, et l'éditorial de Nicolas Palumbo : Pour un nouveau contrat social (38, rue Sibuet, 75012 Paris - 01.42.97.42.57)

28/10/2015

A noter sur vos agendas

- Dimanche 24 janvier 2016 : messe pour Louis XVI et les victimes de la Révolution (chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère à Chemillé, 10h30)

- Dimanche 22 mai 2016 : Messe pour les vivants et les défunts de l'association Vendée Militaire (chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère à Chemillé, 10h30)

24/10/2015

La journée du 17 octobre 2015 : Le point de vue d'un"adhérent lambda" - et Courrier de l'Ouest, du 24 octobre 2015

           "Je viens de renouveler mon adhésion à la Vendée Militaire pour la troisième année consécutive. Cela ne fait pas de moi un ancien adhérent qui aurait blanchi sous le harnais de "mon" association, comme ce M. Retailleau que le président-fondateur a cité pendant le repas. Cela fait juste de moi un inconditionnel de la Vendée Militaire, un adhérent qui restera fidèle jusqu'au bout à cette association. J'ai dit "mon" association, car je m'y sens bien, avec des gens merveilleux, charmants, avec lesquels je suis en parfaite compagnie. La fusion, l'amitié entre nous sont évidentes. Et comme c'est "mon association", le président ne verra donc aucun inconvénient à ce que ma lettre soit publiée sur le blog de "mon association".

23/10/2015

Denis Tillinac parle de Louis XX. C'était il y a peu dans Valeurs Actuelles. Merci à Henry Renoul qui a bien voulu nous communiquer cet article.

Le duc d'Anjou.
On peut être moderne et avoir le sens de l'histoire et de la continuité.
Photo © AFP
Vu de ma fenêtre. Rencontrer Louis de Bourbon, c’est comprendre en creux ce qui manque le plus à nos démocraties : un enracinement spirituel et historique.

La France d’aujourd’hui ne ressemble plus beaucoup à celle qu’il est loisible de fabuler sur la foi de nos livres d’histoire, textes et images. Paysages et monuments sont toujours là, mais que reste-t-il des valeurs, des moeurs, de l’esthétique qui habillaient l’âme de nos ancêtres ? Presque rien. D’où le réconfort que m’a procuré, ce dimanche 20 septembre, en la cathédrale Saint-Louis, la messe de la fondation de l’hôtel des Invalides. Les lieux sont habités par les mânes de Louis XIV, de Napoléon et des soldats qui ont laissé leur peau, ou sacrifié leur intégrité physique, au service de la France.

19/10/2015

Les cartes postales anciennes et les guerres de Vendée (IV)

 Nous allons poursuivre aujourd’hui encore, par un quatrième volet, la série d’articles que nous avons commencée au début du mois de septembre 2015. Cette dernière a pour objectif de présenter de quelle manière les cartes postales datant du début du XXème siècle (documents d’un genre nouveau), pouvaient servir à écrire l’histoire locale et par conséquent celle des Guerres de Vendée.


4°- Les cartes postales anciennes préservent les récits du XIXème siècle :
En effet, certains éditeurs vendéens ont parfois fait imprimer sur leurs cartes postales en plus de la légende stricto sensu un petit texte qui explique l’événement, décrit le contexte général ou retranscrit un récit plus ou moins légendaire. Le photographe Eugène POUPIN de Mortagne-sur-Sèvre est sans doute le spécialiste de la question. Comme il s’agit souvent d’informations rapportées, il faut toutefois les lire avec réserve car elles contiennent souvent des erreurs ou des approximations. Elles ont tout de même le mérite : de retranscrire des récits parfois intéressants, de montrer que le souvenir des Guerres de Vendée était resté vivant et de nous présenter des sites liés à l’histoire de la Vendée Militaire. Nous allons vous en montrer cinq exemples caractéristiques.

18/10/2015

Quelques photos de la journée vendenne du 17 octobre 2015 à Saint-Christophe-du-Bois

Evocation de Dominique Lambert de La Douasnerie,au Logis de Treize-Vents, propriété de la famille Renoul

Explications d'Henry Renoul

La Troupe des Cœurs de Chouans pose devant les objectifs

Pendant le vin d'honneur, Gilles Bourdouleix député-maire de Cholet.

Une partie de l'assistance pendant le vin d'honneur

Pendant le déjeuner, une partie de l'assistance dans la petite salle
Pendant le déjeuner une partie de l'assistance dans la grande salle.

Dans la grande salle, Sylvain Sénécaille, marie de Saint-Christophe-du-Bois en discussion avec Chantal Pohu

Nicole Stevens et Henry Renoul

De gauche à droite : Camille Pohu, Genevière Jolivet et Dominique Lambert de La Douasnerie

Au cimetière - à la demande du président de la Vendée Militaire, 
Jean-Louis Caffarel dépose la gerbe de l'association sur la tombe de Sophie Boulloys

De gauche à droite : Sylvain Sénécaille, Maurice Ligot, M. Largas, Alexis et Henry Renoul.

Sylvain Sénécaille, Maurice Ligot, ancien ministre et député-maire de Cholet, Maurice Bedon,
conseiller général honoraire de Vendée, Dominique Lambert de La Douasnerie et Henry Renoul.

Tombe de Sophie Boulloys fleurie par la Vendée Militaire et par la famille.

Saynète, sur une chanson de Didier Barbelivien, interprétée par les Cœurs de chouans. On reconnaît Baudouin Pineau.

Pendant la veillée vendéenne une partie de l'assistance.

En attendant un reportage plus conséquent sur notre magnifique journée de Saint-Christophe-du-Bois... une première vidéo


Inauguration de la restauration de la tombe de Sophie Boulloys "la mère des pauvres" et de la plaque commémorative offerte par la Vendée Militaire, en présence de Maurice Ligot, ancien ministre député maire de Cholet, Maurice Bedon, conseiller général honoraire de Vendée, Syvain Sénécaille, maire de Saint-Christophe-du-Bois, Henry Renoul journaliste, éditorialiste de la revue Savoir et Dominique Lambert de La Douasnerie, président de l'association Vendée Militaire.

16/10/2015

Pour préparer la journée de Saint Christophe du Bois

voici 3 cartes pour vous repérer pendant cette journée...
Centre Ville





Notre adhérent Charles-Edouard Lambert a réussi à passer le Casting des talents du Trading au Palais Brongniart !


Toutes nos félicitations à Charles-Edouard qui a passé avec succès le casting du concours des Talents du Trading , le 12 octobre dernier au Palais Brongniart. Il sera donc parmi les 10 derniers candidats qui se mesureront à partir de lundi prochain et pendant huit semaines. Un candidat étant éliminé chaque semaine.  

10% de la notation de cette dernière épreuve réside dans le nombre de "likes" apportés à la page Facebook de chaque candidat ! Pour l'aider à remporter ce concours, n'hésitez pas à "liker" sa page, à la partager et à inviter vos amis à faire de même ! N'hésitez pas non plus à le soutenir sur Twitter.
Merci pour lui !

A ceux, très nombreux, qui ont soutenu Charles- Edouard depuis le début de ce concours, nous adressons nos plus sincères remerciements.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/les-talents-du-trading-saison-4-la-liste-des-candidats-saclectionnacs-a-actac-dacvoilace-1610-663541.html
Cliquez sur l'image pour voir les résultats
Voici le lien vers la page Facebook de Charles-Edouard Lambert
Cliquez sur l'image

Charles Coyac nous communique


Au sujet du dernier livre de Ph. de Villiers : Le moment est venu de dire ce que j'ai vu (Albin Michel, 352 p., 21,50 €)



Extrait de l'Action Française 2000, 
n°2918 du 15 octobre au  4 novembre 2015
10 rue Croix-des-Petits-Champs
75 001 Paris
tél : 01.40.39.92.06

14/10/2015

A propos du génocide vendéen

     Dans le numéro de la Lettre de Vérité pour la Vendée (n°43, septembre 2015), nous relevons une recension – sans concession ! – de l'ouvrage que Madame Anne Rolland-Boulestreau vient de consacrer aux Colonnes infernales (Fayard Histoire). Dans la conclusion l'auteur de l'ouvrage prononce cette sentence définitive. Ecoutons-là :
" Au final, la notion de "génocide vendéen a vécu" (p.263). Affirmation confortée par la note suivante (p. 312) : " Voir à cet égard les débats et l'inflexion de la Revue du Souvenir Vendéen, favorable dans un premier temps à l'emploi du mot "génocide "* pour qualifier ce qui s'était passé en Vendée, puis le réfutant."

    Commentaire de l'auteur de la recension :

   « En clair, le fait que l'actuel président du Souvenir Vendéen réfute le terme de génocide suffit à ses yeux pour clore le débat et effacer les positions de ses prédécesseurs et celles de nombreux érudits  qui ont publié des ouvrages convaincant sur ce thème. » N'oublions pas les associations qui depuis très longtemps défendent la mémoire vendéenne et qui n'ont pas changé d'avis sur le génocide vendéen.
   Anne Rolland-Boulestreau ne reconnaît pas le génocide vendéen. C'est son droit. L'actuel président du Souvenir Vendéen ne le reconnaît pas non plus. C'est aussi son droit. Mais il n'est pas sûr que le Souvenir Vendéen réel, c'est-à-dire les adhérents de base, partagent l'opinion de leur président. On peut se demander si la note 18 de la page 312 n'est pas finalement un cadeau empoisonné offert au président du Souvenir Vendéen.

Dominique Lambert de La Douasnerie

* Voyez par exemple l'éditorial du n° 237 de la Revue du Souvenir Vendéen et l'article d'Henry Renoul dans Courrier de l'Ouest du 17 février 2007.



Courrier de l'Ouest, 17 février 2007

Une très bonne nouvelle : La crèche fera son retour au conseil général de la Vendée à Noël prochain

Cliquez sur l'image pour lire l'article du journal 20 minutes

13/10/2015

"Les amants de galerne", un opéra au Grand Théâtre d'Angers

Cliquez sur l'image pour visionner un extrait de cet opéra
 - Un opéra court  (1h30) et une musique accessible, donc super pour ceux qui n'auraient jamais vu d'opéra
 - Un compositeur angevin : Jean-Jo Roux

  - Un opéra écrit en français sur un sujet qui a touché notre région : les guerres de Vendée et en particulier le passage de La Loire par les chouans, à St Florent le Vieil

  - Un sujet qui tient aux tripes et aussi des amours impossibles

  - Une mise en scène intéressante, riche et dynamique avec des éclairages qui mettent en valeur décors et costumes

  - Une troupe conséquente avec un chœur étoffé

  - Un spectacle joué fin novembre, donc en cette saison morose une façon de sortir un dimanche après-midi (ou le samedi soir pour ceux qui préfèrent)

  - Un lieu idyllique : Le Grand Théâtre d'Angers

Renseignements et réservations : 02 41 24 16 40 / 02 41 24 16 41


Les cœurs de chouans sont en deuil.

Il y a des jours où souffle "le vent mauvais". C'était le cas ce mardi matin. Vers midi je consultais mes messages, pensant trouver de nouvelles inscriptions à notre journée du 17 octobre prochain à Saint-Christophe-du-Bois. Hélas c'est tout autre chose que j'allais découvrir. Un courriel que Pascal Caillaud adressait à ses amis : " J'ai tellement de peine pour prendre le téléphone que je préfère vous adresser le bel hommage que Charles-Antoine nous a adressé.... En union de prière. Pascal"

A notre tour nous laissons l'abbé Charles-Antoine vous parler : 

 Chers Amis,


J'écris « à chaud » la nouvelle nous bouleverse tous. Fifi est mort. Son décès est en soi une peine réelle, mais les conditions de sa mort sont affligeantes et ajoutent à notre chagrin. Une telle mort est un mystère. Je suis profondément triste qu'un tel homme, qui priait tant et aimait tant le Bon Dieu meurt dans ces conditions. Il ne méritait pas cela.

12/10/2015

Vient de paraître : Les écrits de Louis Perrocheau, insurgé vendéen

L'écrivain Pierre Thibaudeau vient de publier aux Editions Pays et Terroir, à Cholet, Les écrits de Pierre Perrocheau, insurgé vendéen, né à La Gendonnière, paroisse de Girouard, le 25 février 1775, bordier. Estafette du général Jean-Baptiste Joly, 379 p. 

Nous vous parlerons de ce livre dans quelques jours, car nous venons juste de le recevoir. Mais en diagonale, le tout dernier Thibaudeau nous paraît être un grand cru qu'il ne faudra pas rater. Louis Perrocheau ne manque ni d'humour, ni de caractère. Un récit anti-conformiste, aux dires de notre ami Jean-Christophe Ménard, l'éditeur. Une vraie bonne raison de se le procurer.

Pierre Thibaudeau sera présent à Saint-Christophe-du-Bois où il présentera et dédicacera Les écrits de Louis Perrocheau. Son éditeur sera également parmi nous. L'ouvrage se vend 20 €. Rappelons que Pierre Thibaudeau est aussi l'auteur de Mon patois vendéen - Dictionnaire savoureux et impertinent et O va s'passer d'même - chronique de la guerre de Vendée avec les gars du général Joly.


10/10/2015

La tombe de Sophie Boulloys est maintenant restaurée


                  Notre vaillante équipe, composée de Jean-Paul Retailleau, Jean-Claude Perrettin, Joseph Raimbault et Gérard-Marie Supiot, a mené à bien les travaux de restauration de la tombe de Sophie Boulloys, témoin et actrice de la Révolution et de la contre-Révolution dans notre région. Tout est maintenant prêt pour la journée du 17 octobre prochain à Saint-Christophe-du-Bois. La plaque est déposée à la mairie de cette commune depuis le 6 octobre.
Acte de nomination par l'abbé Bernier,
de Bazille Barré comme contrôleur des actes du territoire 
de l'armée d'Anjou et Haut-Poitou 
(2 février 1795).
    La future épouse du futur premier sous-préfet de Beaupréau, Lin-Loup-Lô-Luc Barré, traversa la Loire dans le même bateau que M. de Bonchamps. Six de ses frères et sœurs disparurent durant cette terrible "tournée de Galerne".
        Au sujet de la famille du sous-préfet Barré, précisons que celle-ci n'est pas originaire de Challans mais de... Chartres. De même le fameux Bazile Barré est d'origine angevine.
  Nous nous permettons de donner quelques détails sur ce personnage. Né et baptisé à Saint-Florent-le-Vieil le 21 août 1750 (A.D.49, 6E276/3, à la date), Bazile Barré était le fils d'un ancien gabelou devenu concierge "des prisons et greniers à sel" de Saint-Florent-le-Vieil.
      Sous l'ancien régime, "féodiste" (variante de "feudiste"), Bazile Barré devint, au début de la Révolution, employé du district de Saint-Florent. Mais, dès le 12 mars 1793, il était parmi les insurgés assiégeant le même district. Deux jours plus tard, le 14 mars 1793, toujours à Saint-Florent, lors de la nomination des chefs dans "l'ancienne église", il était "dans la chaire avec Cesbron d'Argonne" haranguant les insurgés. Ce même jeudi 14 mars, les premiers chefs de l'insurrection à Saint-Florent "proclamèrent" que tous "les citoyens" – c'est-à-dire les patriotes – "eussent à paraître", promettant "qu'il ne leur serait fait aucun mal."

08/10/2015

A propos de Julien-Gabriel Vallée, Jean-Luc Neau nous communique un supplément d'informations. Merci à lui.

        Merci de votre vibrant éditorial, j'y ajoute quelques informations. Ce sont surtout, ces derniers 18 mois qui auront été intenses dans la rédaction de cet ouvrage. Les nombreuses années entre 1985, quand Mme GRELIER retrouva dans les papiers de son mari les deux cahiers, et 2014, n'ont été qu'une collecte d’éléments épars, entre une vie professionnelle intense à Paris et à l'étranger, puis une activité de chef d'entreprise.
       Seule la retraite m'a donnée le temps de faire aboutir cette publication promise depuis prés de 150 ans. Aux deux manuscrits retranscrits et fondus dans le respect du style, un peu brut quand même, j'ai ajouté les extraits du 3ème manuscrit qui servit au Comte de Quatrebarbes, à rédiger le chapitre VIII d"Une paroisse vendéenne sous la terreur".
       J'y ajoute une généalogie de la famille VALLÉE et trois annexes. Ce sont elles qui m'ont demandé plus de temps, mais elle permettront aux non-initiés de mieux comprendre cette période. A savoir, une annexe biographique . Un beau cadeau pour les passionnés des guerres de Vendée

05/10/2015

Un beau cadeau pour les passionnés des guerres de Vendée

M. Jean-Luc Neau, descendant du célèbre Julien-Gabriel Vallée, s'apprête à publier l'intégralité des Mémoires de son ancêtre, compagnon de Monsieur Henri et de Jean-Nicolas Stofflet.
   Le peu que nous savions des Mémoires de ce "batailleur" avait été publié par le comte Théodore de Quatrebarbes dans l'édition de 1857 de son livre, Une paroisse vendéenne sous la Terreur (pp. 259 et s.). Les deux manuscrits, écrits entre 1854 et 1857, furent retrouvés par l'entremise d'un adhérent de la Vendée Militaire, il y a trente ans, chez Madame Grellier (décédée en 2012).
     Son défunt mari, bien connu des historiens de l'Anjou, cousin de M. Yves Grobert (une légende de notre association), par la famille Leroy (du Grand Jardin), avait reçu ces manuscrits, le 9 décembre 1947, des mains de l'abbé François-Constant Uzureau (qui allait disparaître quelques semaines plus tard), avec mission de les publier.
   Hélas, le légataire disparut avant de remplir sa promesse, d'ailleurs difficile à tenir. En effet, il s'agissait de réunir, de fusionner les deux manuscrits. Ce qui comportait de nombreuses difficultés...   
    Rappelons que ces manuscrits avaient été remis à l'abbé Antoine-Charles Vallée, fils du capitaine vendéen, en 1857, puis transmis à sa sœur en 1869. On suppose que cette dernière donna à l'abbé Uzureau les deux manuscrits.  


01/10/2015

LES CARTES POSTALES ANCIENNES ET LES GUERRES DE VENDEE III

            Nous poursuivons aujourd’hui, par le troisième volet, la série d’articles entreprise au début du mois de septembre.
        Celle-ci a pour but d’évoquer tout ce que les cartes postales, datant du début du XX° siècle, pouvaient apporter à l’Histoire en général et plus particulièrement à celle des Guerres de Vendée.
- Les Cartes Postales anciennes permettent l’identification d’objets :
               Pour exposer ce sujet nous allons nous servir d’un exemple, celui du contre-cœur dit de la Duchesse de Berry. Mais avant d’y parvenir, nous allons être contraints de vous rappeler un événement qui appartient non seulement à notre Histoire locale mais aussi à l’Histoire de France. 
C.P. M.B (reproduction interdite)
       Après l’abdication du Roy de France Charles X, puis celle de son fils le duc d’Angoulême (Louis XIX), sa belle fille Marie Caroline de Bourbon des Deux Siciles veuve du Duc de Berry, devint théoriquement Régente du Royaume pendant la minorité de son fils Henri futur comte de Chambord (Henri V).
   Ne voulant à aucun prix laisser le trône de son fils à un usurpateur, le nouveau roi des Français, Louis Philippe Ier, arrivé au pouvoir dans des conditions assez spéciales, Marie Caroline se décida à soulever le pays. Elle se basait sur l’accueil enthousiaste qu’elle avait reçu en 1828 et sur des rapports de la situation trop flatteurs et trop optimistes. Après un premier échec à Marseille le 30 avril 1832, elle vint en Vendée dans le même objectif, persuadée de la fidélité de la région. Malgré l’extrême héroïsme de ses partisans et leur sacrifice, le soulèvement fut à son tour un échec.