Banderole

La prochaine publication du numéro double de Savoir 143-144-145-146 paraîtra fin Février 2024

14/04/2017

Le 24 juin prochain en Vendée angevine : La Croix de la Menantière relevée



Croix du Bas Bégrolles
avant sa restauration
par la Vendée Militaire
Croix du Bas Bégrolles
après sa restauration
et sa plaque commémorative à droite
 Il y a un terroir que la Vendée Militaire affectionne particulièrement, pour lequel elle a tant œuvré avec ses Journées vendéennes, ses Promenades vendéennes (plus de 300), ses plaques commémoratives (plus d'une centaine à ce jour), ses monuments, ses Veillées vendéennes (plus de 200), ses Après-midi vendéens, ses Veillées au Grand Moulin, etc. Relisez la revue Savoir (depuis 1976). Le 24 juin prochain, c'est à Saint-Pierre-Montlimart que nous nous retrouverons. Après deux veillées vendéennes, après la Croix du Bas Bégrolles, que nous avons relevée en 1993, après la plaque commémorative au pied de cette croix, après notre cahier Paroisses et Soldats de l'armée vendéenne (juin 1993, 74 p.), que nous avons consacré aux innombrables batailleurs et les 239 victimes de cette paroisse, nous allons le 24 juin prochain, commémorer les martyrs de la famille de La Forest d'Armaillé.

Une famille dans la tourmente

  Auguste-Ménard de La Forest d'Armaillé, seigneur de La Menantière, fusillé dans la forêt du Gâvre en 1793. Son épouse, Etiennette-Anne-Françoise Gourreau de La Blanchardière, noyée en Loire en décembre 1793. Leurs enfants : Adélaïde-Camille-Thérèse-Marie, née en 1779, Cécile et Hyacinthe-Camille, née en 1791, noyées en Loire en décembre 1793.

   Nous ferons aussi mémoire de : Aimée, née en 1790, décédée le 29 janvier 1794 dans la prison du Carmel à Angers, et de Marie-Charlotte-CLaudine, née vers 1786, décédée en 1849 qui échappa aux noyades de Nantes. Recueillie par une " fripière ", Catherine Villain, épouse Vincent puis Boisselot, et rendue à sa famille, elle épousera M. Jacques Poisson de Gastines. Par la suite, Catherine Villain fut toujours accueillie, avec beaucoup d'égards, au château de La Ferronnière, en Briollay, où vivaient les Poisson de Gastines.

La croix de la Menantière

Croix de la Menantière avant sa restauration
  Une croix, près de La Menantière, avait été élevée à la mémoire de la famille d'Armaillé. Avec le temps elle tomba en ruine, et personne ne songea à la relever. Grâce à la Vendée Militaire c'est maintenant chose faite. Avec du bois de cèdre, provenant du parc du château de Gastines, à Faye d'Anjou, ancienne demeure de M. Blouin du Bouchet, chef vendéen, aujourd'hui propriété de la Fraternité Saint-Pie X, Thierry Barnole, l'un de nos bénévoles a fabriqué une nouvelle croix qui fut posée sur son socle le 15 février dernier (voyez la vidéo sur notre blog). Nos bénévoles, au complet, étaient sur le terrain ce jour-là. Un tracteur mis à notre disposition par Pascal Pineau, directeur des établissements Pineau-fruits, ainsi que deux membres du personnel de cette entreprise, furent nécessaires pour mener à bien ce travail. Merci aux bénévoles de la Vendée Militaire, à Pascal Pineau et aux employés de Pineau-fruits qui nous ont prêté main forte le 15 février.

Ce même jour, 24 juin 2017, nous rendrons hommage à la famille Piou, en partie décimée pendant la Révolution. Le 8 juin1794, le métayer du Vieux Chilou, Pierre Piou, et sa femme, Renée Goislot, née au Puiset Doré, furent massacrés, avec leurs filles, Jeanne et Thérèse. Leurs corps furent inhumés dans le cimetière du Fief-Sauvin. Leurs fils – Prosper, Pierre et Michel  – échappèrent au massacre en se cachant dans les genêts... Cette famille Piou, compte d'autres victimes, comme cette Marie Piou, née à Montrevault, le 19 mai 1755, baptisée le lendemain, fille de Pierre et de Jeanne Aubron. Epouse de Joseph-Claude Supiot, né en 1760 à Saint-Pierre-Montlimart, elle fut arrêtée et conduite à Angers. Interrogée le 10 avril 1794, elle fut exécutée au Champ des Martyrs d'Avril le 16 avril suivant, et béatifiée le 19 février 1984.
15 février 2017 La croix est enfin relevée

Nous aurons l'occasion, dans les prochains jours, et jusqu'au 24 juin prochain, de vous entretenir de l'histoire de Saint-Pierre pendant la Révolution et les guerres de Vendée. Bien entendu, le 24 juin, la journée vendéenne se terminera par la traditionnelle Veillée vendéenne au cours de laquelle seront évoqués les jours glorieux et dramatiques de cette courageuse paroisse au temps de la grand-guerre.

N'oubliez pas de retenir dès maintenant cette date. Journée ouverte à tous.

D.L.



Les travaux de fignolage de la croix se poursuivent...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire