Banderole

La prochaine publication du numéro double de Savoir 143-144-145-146 paraîtra fin Février 2024

29/01/2016

Louis XVI – Les bonnes paroles d'un prêtre de l'Anjou

   Dans sa feuille paroissiale du 10 janvier au 23 janvier dernier, l'abbé Henri de Kersabiec, curé de la paroisse de Saint-Pierre en Layon-Hyrome, parle de l'année de la miséricorde et de.... " Louis XVI bientôt bienheureux ? ". Cette musique-là nous fait du bien. Merci, Monsieur le curé.



27/01/2016

Magnifique allocution de Monseigneur le duc d'Anjou


Cérémonie à la mémoire du roi Louis XVI
Paris Dimanche 24 janvier 2016


         Chers Amis,

         Nous voici réunis pour le 223ème anniversaire de l’assassinat du roi Louis XVI, au lendemain d’un procès dont le verdict était décidé d’avance. La France traversait alors des jours dramatiques et cette mort du monarque allait, malheureusement, être la première d’une longue liste.

            Mais il me semble que se réunir plus de deux siècles après un événement n’est pas anodin. Les exemples ne sont pas choses courantes. Ils le sont d’autant moins que cette messe à laquelle nous venons d’assister, et pour laquelle je remercie les desservants, est loin d’être unique. Ce sont, en fait, des dizaines de messes qui sont célébrées autour du 21 janvier. Cela dans toute la France et même à l’étranger (puisque la Belgique, la Suisse, les USA s’honorent de cérémonies d’hommages au roi martyr).
       Ces cérémonies sont importantes et leur sens dépasse de beaucoup ce que peuvent être des commémorations. Seule la mort du roi amène, chaque année, cet évènement à se renouveler. Les générations passent et cela continue. C’est au sens propre un évènement national et il n’est pas étonnant que, chaque année, alors que les médias ne sont pas très ouverts à la monarchie, il fasse l’objet de séquences à la télévision, comme à la radio, et d’articles dans la presse papier ou numérique.
        Cela donne une autre dimension à cet acte. Nous ne commémorons pas seulement un évènement tragique. La mort du Roi est d’une autre nature.
        Elle atteint, au plus profond, chacun d’entre nous, chacun d’entre vous. Non seulement parce que, comme je le disais en introduction, la justice a été sacrifiée aux passions humaines et partisanes, mais aussi parce qu'elle est contraire aux fondements mêmes de l’âme française.         Elle est destructrice. Elle a créé un vide dans nos vies, dans nos cœurs et dans nos familles, comme dans la société.
         Ayant perdu son chef naturel, légitime, la société est déboussolée. Or une société, un Etat, a besoin de savoir, comme un individu, d’où il vient et où il va. Sa quête est philosophique et spirituelle. La société ne peut pas se contenter d’errance, de vérité d’un jour qui ne l’est plus le lendemain. Au contraire, elle a besoin de certitudes.
       Les jeunes encore plus. Les voir présents, lors des cérémonies à la mémoire de Louis XVI, confirme ce besoin d’absolu et de vérité. Les jeunes n’aiment pas les idées fausses. S’ils sont prêts à se donner, ce n’est pas à des chimères. C’est pour du vrai, du juste et du beau. C’est parce qu’ils ont la foi et que dans cette foi, ils puisent leur espérance.

        Il faut donc voir l’assassinat du Roi qui nous réunit, non pas seulement comme un tragique souvenir que nous serions quelques-uns à partager, mais comme un appel à mieux réfléchir à ce que nous souhaitons pour l’avenir. Le Roi n’est pas mort pour rien. Son sacrifice, accepté et offert, a été celui de nombreux français; son sacrifice, officialisé par un procès, acte dont on attend qu’il fasse ressortir la vérité, a marqué l’entrée de la France dans une spirale de déchristianisation et d’avènement du matérialisme et de l’individualisme dont nous voyons, actuellement, combien elle est dangereuse.
         Le fait d’avoir exécuté le monarque a coupé ce lien filial si particulier, si fondamental, qui unissait le roi à son peuple, qui unissait le peuple à son histoire. C’est ce lien qu’évoquent ces commémorations annuelles. Ce désir de retrouver la filiation perdue. Tous les grands pays, de la Grande-Bretagne au Japon, de la Russie aux USA, vivent par et pour ce rapport au temps long de leur histoire.
      La France, en s’en privant, continue à se mutiler et à se perdre. Depuis près de deux siècles, les crises succèdent aux crises, dont certaines sanglantes, les Républiques aux Républiques. Cela ne change rien au vide dont un ministre, et pas des moindres, s’appuyant sur sa formation de philosophe, a reconnu l’existence il y a quelques mois !
        Ainsi commémorer cet assassinat, plus de 200 ans après qu’il ait été commis, c’est affirmer que l’idée de royauté est toujours nécessaire et vivante. En France, le roi ne meurt jamais selon l’adage. Il se perpétue.
       C’est aux Français de lui redonner vie, de retrouver leurs racines. Mais ceci ne peut être simplement formel. La royauté ce n’est pas une république couronnée. Elle est avant tout un ensemble de valeurs vécues et partagées puisque ce sont d’elles que vient l’unité entre toutes les composantes du pays. Par le passé ces valeurs étaient directement issues du baptême chrétien de Clovis. Actuellement elles sont à retrouver, à reconstruire, et surtout pas à travestir par des slogans. La France en renouant avec ce qui l’a animée tout au long de son histoire pourra alors surmonter difficultés et épreuves et reprendre le cours de sa destinée.
      Derrière le rejet de cet assassinat de Louis XVI se profile le besoin de redonner primauté à la vie, de la naissance à la mort; la nécessité de redonner à la famille tous ses droits, notamment dans l’éducation des enfants. Pensons à Louis XVI faisant faire, en prison, des pages d’écriture à son fils et lui enseignant histoire et géographie. Quel exemple ! Derrière le rejet de la mort du roi apparaît aussi le désir de retrouver la nécessaire souveraineté garante de toutes les libertés.
              Tout cela ne peut rester de vains mots. Ces réalités doivent vivre. Il appartient à nous tous de le faire dans nos métiers, nos professions, dans nos familles et nos activités. Beaucoup de jeunes l’ont compris. Leur voix, sans doute, ne s’entend pas encore suffisamment mais, comme ils sont l’avenir, les veilleurs qu’ils sont actuellement deviendront rapidement les acteurs de demain.

         Tels sont les vœux que je forme, en ce début d’année, pour vous tous ici présents, et pour tous les Français. Pour la France.
   Je les accompagne de remerciements. Merci à ceux qui m’ont envoyé leurs vœux ainsi qu’à ma famille; merci à ceux qui ont participé à la cérémonie d’aujourd’hui, les desservants, mais aussi à tous ceux qui ont contribué à son organisation et à sa tenue.

   Puisse Saint Louis continuer à veiller sur la France et Saint-Martin, dont on commémore cette année le 1600ème anniversaire, continuer à l’inspirer.
   Merci.

   Louis, duc d’Anjou

22/01/2016

Les victimes du Mans

La géniale idée d'Henry Renoul à laquelle se rallie notre association Vendée Militaire


Une digne sépulture pour les victimes vendéennes du Mans

      Le quotidien Ouest-France, dans sa livraison du 9 janvier 2016 et en pages « Pays de la Loire », relance la question de la dernière demeure des soldats et familles des Vendéens, victimes de la répression républicaine au Mans, après la bataille des 12 et 13 décembre 1793, au cours de la Virée de Galerne.
       Les travaux, entrepris par la ville du Mans en 2009 dans le quartier des Jacobins, ont mis à jour ce que déjà beaucoup d’historiens et d’archéologues pressentaient : des fosses communes où reposaient des ossements de victimes ensevelies à la hâte et comblées de chaux vive.
     Cette découverte a conduit l’Institut national de recherches archéologiques préventives à mener des études scientifiques de ces restes humains. L’INRAP confirme qu’il s’agit bien des victimes de l’un des épisodes les plus meurtriers de la Guerre de Vendée. « L’état des squelettes révèle l’âpreté des combats... Le processus d’extermination des rebelles, historiquement acté, est alors en marche » explique l’article d’Ouest-France.
       La chapelle du Mont des Alouettes
  Dès 2009, Philippe de Villiers, alors président du Conseil général de la Vendée, proposait d’accueillir ces dépouilles au sein de l’Historial et Mémorial de la Vendée, haut lieu de la commémoration vendéenne, le 25 septembre 1993, en présence d’Alexandre Soljenitsyne. 
        Une autre proposition provenait d’Hervé de Charette, ancien maire de Saint-Florent-le-Vieil, qui mettait à disposition la chapelle Saint-Charles où est enterré Cathelineau.
      Le nouveau président du Conseil départemental de la Vendée, Yves Auvinet, relance la proposition de l’Historial, « tout en refusant de s’enfermer dans un discours victimaire ». Les victimes du Mans, et plus largement des colonnes infernales, se seraient bien passées et du discours de la Convention, et de la sauvagerie des soldats de la République naissante !
            Il existe un autre haut-lieu de la mémoire vendéenne, largement mis en valeur au cours des deux derniers siècles : le Mont des Alouettes et sa chapelle votive, commencée sous la Restauration, et achevée en 1968. De nombreux princes et personnalités, de grandes manifestations populaires et vendéennes, ont marqué son histoire et sa légitimité à représenter la Vendée militaire. La chapelle pourrait accueillir en une crypte de recueillement les ossements de nos ancêtres, représentant tous nos morts pour Dieu et pour le Roy, « restés sans sépulture ».
Henry Renoul 

16/01/2016

LES CARTES POSTALES ANCIENNES ET LES GUERRES DE VENDEE VI

              Depuis septembre 2015, nous avons pris l’habitude de publier sur le blog de « Vendée Militaire » une série d’articles que nous allons poursuivre aujourd’hui. Il s’agit du sixième point, mais en réalité du huitième article puisque ce point VI (comme le point IV) a été doublé. L’objectif poursuivi par cette série est de montrer de quelle manière les cartes postales vendéennes, datant du tout début du XXème siècle, peuvent aider à écrire l’histoire locale et en particulier celle des Guerres de Vendée.

6 - Les cartes postales anciennes ont permis de faire connaître les monuments des Guerres de Vendée :  
      Nous avons commencé le dernière fois par la chapelle du Mont des Alouettes aux Herbiers qui a suffi à occuper toute la précédente rubrique. 
                                                         La colonne de TORFOU:

13/01/2016

Les prochains rendez-vous de la Vendée Militaire

        La messe pour Louis XVI

    Après le drame que vous savez, après les fêtes bien ternes de fin d'année, voici que s'annonce le temps de nos retrouvailles.
    Savoir numéro 114 est arrivé, juste avant Noël, du moins pour la plupart d'entre nous, vous annonçant déjà plusieurs de nos prochains rendez-vous.
         Ce sera d'abord – honneur et respect au roi-martyr – la messe pour Louis XVI qui aura lieu, comme chaque année, en la chapelle Saint-Joseph à Chemillé (14, rue du presbytère, à 10h30). Dans le rite traditionnel, comme il se doit. Nous comptons, bien entendu, sur la présence des angevins. Cette messe est annoncée sur le site de l'Action française.

 




 Un numéro de Savoir plébiscité
       Je veux profiter de cette occasion pour vous remercier de vos nombreux témoignages de satisfaction et d'encouragements.
       Jamais, depuis 40 ans, aucun numéro de notre revue n'a suscité un tel engouement. Grand merci à vous tous. Grand merci à Sophie qui a saisi et mis en page notre revue. Nous sommes bien conscients que, de toutes nos activités pour maintenir le souvenir de l'épopée vendéenne, seuls resteront nos monuments et plaques et, bien entendu, notre revue Savoir. Les paroles s'envolent, les écrits restent...

       Stofflet à l'honneur, à Nuaillé

     Notre deuxième rendez-vous aura lieu le 27 février prochain à Nuaillé, à l'occasion de notre journée vendéenne consacrée à Stofflet. Deux cent vingt ans, en effet, nous séparent du jeudi 25 février 1796, date de son exécution à Angers, à dix heures du matin. Fait prisonnier le 23 février à La Saugrenière, on sait qu'il fut fusillé en même temps que Charles Lichstenheim, un baron prussien natif de Prades, âgé de 24 ans, Joseph Moreau, vingt ans, un tisserand de Chanteloup, domestique de Stofflet, Joseph-Philippe Erondelle des Varannes, 31 ans, commis au district d'Ancenis, envoyé de M. de Scépeaux et Michel Pinot, courrier de Stofflet. 


     On connaît le comportement de Stofflet à l'heure de son exécution. Il "embrassa ses amis, ses compagnons de victoire et de supplice". Lichstenheim et Erondelle des Varannes encadraient "le héros lorrain de la résistance vendéenne". Celui-ci offrit sa montre à un bleu de lorraine et refusa le bandeau qu'on offrait aux condamnés pour leur cacher les derniers préparatifs de la fusillade. "Un général vendéen, cria Stofflet, n'a pas peur des balles". Puis, tenant d'une main Lichstenheim, et de l'autre montrant son cœur, il commanda lui-même le feu. Il tomba et laissa échapper de sa poitrine un formidable cri qui résume toute sa vie : " Vive la religion ! Vive le Roi ! "

08/01/2016

Aux Editions des Petits Chouans

Nouveautés pour les plus jeunes, aux éditions des Petits Chouans, (B.P. 70 001, 86190 Chiré-en-Montreuil. 
www.petits-chouans.fr)
 
- Brigitte Lundi, Pour Dieu et le Roi... avec Stofflet (12 €)

- Maurice Vial-Andru,  
Pour Dieu, avec sainte Radegonde (12 €)